Secousse à Wall street: comment réagir

Publié le 6 février 2018

Le 5 février au soir, les actions américaines considérées depuis longtemps comme survalorisées ont décroché.

Si le détonateur est une bonne nouvelle, la hausse des salaires aux USA, ce signe de retour à une économie normale, non assistée a fait peur aux marchés.

Attention à plusieurs éléments:

1/ 2.3 trillions de $ sont passés en 2017 de la gestion passive (sélection de valeurs, de thèmes, de secteurs par un gérant à à la gestion passive (etf…) répliquant un indice. Dans un indice, toutes les valeurs ne méritent pas de monter ou baisser simultanément de la même manière. Ce phénomène se traduit par des écarts de valorisations anormaux.

2/ Dans la nuit de lundi à mardi, un ETF a fermé, illustrant la fragilité  de ce type de supports « pour partie » investis

3/ La faible volatilité des marchés actions en 2017 a permis aux fonds gérés par « budget de risque » d’augmenter leur exposition aux actions. D’après H2O, cette souplesse explique la première phase de hausse des marchés actions en 2018. Un retour à la volatilité habituelle à l’inverse va conduire à des flux de sorties rapides des mêmes fonds.

4/ l’automatisation des marchés se traduit par des ordres de vente en cas de signal de baisse, d’achat quand les prix montent.

La conséquence pratique de ces quatre points est un risque d’amplification des secousses de marché

Nous conseillons aux épargnants dynamiques d’acter une perte à -5% par rapport aux plus hauts, c’est à dire à consolider leurs gains 2017, plutôt que de prendre le risque d’une glissade à -15%

achevé de rédiger le 6 février